SERVICE SANTE DE L'ARMEE DES PYRENEES-ORIENTALES.
Par Bernard Prats le mercredi 8 août 2007 19:45, billet N° 104 ☞ lu 2519 fois - RECONQUETE 1794 - See more Bernie...
le 3eme dossier énigmatique, du S.S.A.=Service Santé de l'Armée des Pyrénées-Orientales, censuré est ouvert.
Source : Hommage à Marcel Robin 1949-Archiviste-Conservateur qui a préservé les registres PV du Service Santé de la Société Populaire de Perpignan.
"Le Service Santé des Armées : une organisation de compétences, de dévouements, d'héroïsmes que nous admirons aujourd'hui avec déférence est due à l'œuvre de ceux qui nous ont précédés "
Général Bernard Lafond. Directeur Central du Service Santé des Armées.
Discours du Tricentenaire. Imprimerie Tulle-Décembre 2008.
L'édifice universitaire s'effondre. La médecine échappe à tout contrôle.
Le décret du 20 thermidor An I- le 8 août 1793, fait que "toutes les académies et les sociétés littéraires patentées ou dotées par la nation sont supprimées".
Le décret du 15 septembre 1793 décide "la dissolution et la fermeture des facultés et des organisations scientifiques".
La nation ruinée ne paye plus les rentes qui financent les collèges de Médecine, de Chirurgie et de Pharmacie.
Les collèges disparaissent du territoire ou sont vendus comme bien public.
C'est la fin de l'enseignement de l'Académie de Chirurgie et de la Société Royale de Médecine.
L'exercice de la médecine devient libre et s'exerce sans qu'il soit nécessaire de faire d'études médicales ou de posséder un diplôme.
Les inconvénients de ce libéralisme professionnel mal conçus ne se font pas attendre, ils engendrent l'anarchie et favorisent les criminels impunis.
Il y a urgence, le retard d'une journée d'un charlatan est un arrêt de mort pour un citoyen.
La Convention Nationale fait la partie belle à la cupidité des bonimenteurs peu scrupuleux.
La population est victime dune foule d'esbroufeurs peu instruits qui par leur autorité érigé en médecin distribuent des remèdes et compromettent lexistence des citoyens.
La médecine est aux mains de l'incompétence et de l'ignorance.
La poursuite des ecclésiastiques et la chasse aux religieuses accélèrent la disparition de la santé dans les hospices.
L'idéologie sociale irraisonnée provoque la crise de la médecine hospitalière au profit des soins à domicile.
Le décret du 26 janvier 1793, stipule que "les officiers de santé attachés au service des armées ne sont point soumis aux recrutements".
Les aristocrates s'engagent pour rendre cette faille législative, un moyen détourné pour faire échapper leurs enfants à la conscription.
Les officiers de santé incompétents sans diplôme de médecin grossissent le rang des recrues.
Le constat de mortalité des blessés est fulgurant.
Plus de blessés meurent dans les hôpitaux que de tués sur les champs de bataille.
La réalité de ce qui se passe une fois qu'un soldat est blessé, c'est que personne ne se soucie plus de lui, il meurt dans d'horrible souffrance.
Ceux qui marchent pour se battre sont digne d'intérêt, ceux qui tombent mérite l'oubli.
Une médecine militaire pitoyable, mal organisé qui soigne dans des lieux insolites et malsains dans les églises, les couvents.
Les plus inattendus sont les écuries ou les granges, des lieux insalubres, humides et pleins de vermines ou les corps des soldats sont allongés sur la paille.
Les conditions sanitaires sont épouvantables.
Dans de telles circonstances, les blessés contractent le choléra ou la dysenterie que les médecins militaires appellent la "fièvre de l'âme" en buvant de l'eau croupie.
Par négligence, par encombrement, par malpropreté, les hôpitaux du Roussillon sont d'immenses cimetières.
Le 8 octobre 1793, la disette ravage le département, le Service Santé fait face à une virulente épidémie de typhus.
La surpopulation dans les prisons sans le traitement des immondices fait que l'épidémie se diffuse dans les hospices.
Le personnel médical, les gardiens affectés aux prisons sont les premières victimes.
Le typhus nommé "fièvre putride" ou "fièvre maligne" touche 18 % de la mortalité civile.
En octobre 1793, à Prades vivent 750 habitants du Conflent, 98 miquelets meurent du typhus soit 12.60 %.
La pandémie de la tuberculose bactérienne aigue ou "peste blanche" atteint 40 % de la population avec comme symptômes connus ses crampes horribles suivis des vomissements qui se termine par une diarrhée aqueuse qui tue.
35 % des militaires des 2 armées sont atteints.
L'épidémie se transmet aux officiers en chef : Antonio Ricardos et Luc-Siméon Dagobert en sont victimes.
Combattre la propagation virale et gagner l'épidémie bactériologique disséminée par le biais humain, par l'eau, le vent, les insectes et les animaux est impossible car les virus et les bactéries se propagent différemment ?
Durant les 6 premiers mois, les commissaires du peuple ne jugent pas opportun de prendre des dispositions d'évacuations à l'arrière dans les zones secondaires de convalescence de 1ère ou 2eme catégorie, hors du département en guerre.
A chaque retrait des lignes, la défaite fait perdre le stock sanitaire.
Les médicaments tombent aux mains ennemies et obligent le Service Santé à recevoir de nouveaux ravitaillements tardifs.
La première période de guerre durant l'année 1793, chaque armée déborde son ennemi est dite "stratégie en mouvement" , elle précède la période intense de combats d'artilleurs de 1794-1795 où les blessures vont être imposantes et plus profondes sur l'organisme.
Les recrues indiquent à la craie sur le fantassin blessé la partie douloureuse qui faut scier.
L'amputation de l'os à vif fait que le malade se vide de son sang ou il succombe à un arrêt cardiaque.
L'absence d'hygiène entraîne des gangrènes mortelles, des ulcères dans les jambes.
Le décret du 3 ventôse An II oblige les représentants du peuple de l'Armée des Pyrénées-Orientales à un remaniement médical et sanitaire du S.S.A.
Les actions innovantes du S.S.A. permettent 10 ans plus tard au rayonnement de l'armée de l'Empire et attestent de sa puissance, de son prestige et de sa gloire.
Quel est le rôle du Service Santé de l'Armée des Pyrénées-Orientales ?
Sa mission est d'assurer le soutien sanitaire et les soins aux militaires malades ou blessés.
Composé de 8 membres dont 6 figurent dans la Société Populaire.
Les registres des procès-verbaux des séances de la Société Populaire de Perpignan conservés éclairent le fonctionnement et témoignent de la modernisation du Service Santé de l'Armée, un organisme indépendant du Comité de Surveillance d'Administration des Hôpitaux.
Peu de finances lui sont attribuées pour se moderniser.
L'organisation hospitalière de Perpignan se compose de 2 hôpitaux et de 3 hospices :
Chaque amélioration est due au dévouement de passionnés du Service Santé de l'Armée pour répondre aux immenses besoins de la guerre.
Le S.S.A. demande que les effets militaires des blessés ne soient pas perdus mais distribués à ceux qui n'en n'ont pas.
Il ordonne d'affecter les femmes prisonnières pour cause d'incivisme ou de mauvaises conduites aux soins et aux lingeries des centres hospitaliers.
Le Service Santé de l'Armée des Pyrénées-Orientales dévoile les 4 points essentiels de son dysfonctionnement :
Paris-Strasbourg-Montpellier sur les ruines des institutions supprimées.
L'importance du décret impulse la médecine hospitalière à consacrer son savoir sur l'enseignement clinique.
Le nouvel enseignement médical repose sur 4 principes :- la fusion de la médecine et de la chirurgie.
- l'enseignement clinique pratique dans les hôpitaux.
- la sélection par concours des étudiants et des professeurs.
- l'obtention dun diplôme universel de docteur en médecine ou en chirurgie.
Le 9 nivôse an III-29 décembre 1794, fixation de la paie de tout volontaire marchant isolément pour se rendre du campement à l'hôpital.
Le 12 pluviôse an III-31 janvier 1795, organisation du comité de surveillance de l'administration des hôpitaux militaires fixes et des ambulances.
Le 19 ventôse an III-9 mars 1795, les officiers de santé prennent le nom de chirurgiens-majors, ils sont compétents en matière de soins, d'aptitude médicale et d'expertise, de prévention, d'enseignement et de recherche dans les domaines médicaux. Les aumôniers militaires leurs sont rattachés.
Terminons par les paroles du Général Bernard Lafond pour conclure :
"Le S.S.A... est centré sur un idéal humaniste, il est aujourdhui ce qui prévaut dans toutes nos actions et donc aussi la clé de notre avenir ."
Lisabuzz.com Parle de 1793-1795 GUERRE DE LA CONVENTION CONTRE L'ESPAGNE :
N'y allons pas par quatre chemins, 1793-1795 GUERRE DE LA CONVENTION CONTRE L ESPAGNE est proprement hallucinant.
D'un point de vue esthétique, ce blog est soigné, propre et d'un gout très sûr.
D'un point de vue littéraire, il mériterait l'équivalent du prix Goncourt du Web.
Chaque matin, je brûle de lire les textes splendides.
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"Le Service Santé des Armées : une organisation de compétences, de dévouements, d'héroïsmes que nous admirons aujourd'hui avec déférence est due à l'œuvre de ceux qui nous ont précédés "
Général Bernard Lafond. Directeur Central du Service Santé des Armées.
Discours du Tricentenaire. Imprimerie Tulle-Décembre 2008.
L'édifice universitaire s'effondre. La médecine échappe à tout contrôle.
Le décret du 20 thermidor An I- le 8 août 1793, fait que "toutes les académies et les sociétés littéraires patentées ou dotées par la nation sont supprimées".
Le décret du 15 septembre 1793 décide "la dissolution et la fermeture des facultés et des organisations scientifiques".
La nation ruinée ne paye plus les rentes qui financent les collèges de Médecine, de Chirurgie et de Pharmacie.
Les collèges disparaissent du territoire ou sont vendus comme bien public.

L'exercice de la médecine devient libre et s'exerce sans qu'il soit nécessaire de faire d'études médicales ou de posséder un diplôme.
Les inconvénients de ce libéralisme professionnel mal conçus ne se font pas attendre, ils engendrent l'anarchie et favorisent les criminels impunis.
Il y a urgence, le retard d'une journée d'un charlatan est un arrêt de mort pour un citoyen.
La Convention Nationale fait la partie belle à la cupidité des bonimenteurs peu scrupuleux.
La population est victime dune foule d'esbroufeurs peu instruits qui par leur autorité érigé en médecin distribuent des remèdes et compromettent lexistence des citoyens.
La médecine est aux mains de l'incompétence et de l'ignorance.
La poursuite des ecclésiastiques et la chasse aux religieuses accélèrent la disparition de la santé dans les hospices.
L'idéologie sociale irraisonnée provoque la crise de la médecine hospitalière au profit des soins à domicile.
Le décret du 26 janvier 1793, stipule que "les officiers de santé attachés au service des armées ne sont point soumis aux recrutements".
Les aristocrates s'engagent pour rendre cette faille législative, un moyen détourné pour faire échapper leurs enfants à la conscription.
Les officiers de santé incompétents sans diplôme de médecin grossissent le rang des recrues.
Le constat de mortalité des blessés est fulgurant.
Plus de blessés meurent dans les hôpitaux que de tués sur les champs de bataille.
La réalité de ce qui se passe une fois qu'un soldat est blessé, c'est que personne ne se soucie plus de lui, il meurt dans d'horrible souffrance.
Ceux qui marchent pour se battre sont digne d'intérêt, ceux qui tombent mérite l'oubli.
Une médecine militaire pitoyable, mal organisé qui soigne dans des lieux insolites et malsains dans les églises, les couvents.
Les plus inattendus sont les écuries ou les granges, des lieux insalubres, humides et pleins de vermines ou les corps des soldats sont allongés sur la paille.
Les conditions sanitaires sont épouvantables.
Dans de telles circonstances, les blessés contractent le choléra ou la dysenterie que les médecins militaires appellent la "fièvre de l'âme" en buvant de l'eau croupie.
Par négligence, par encombrement, par malpropreté, les hôpitaux du Roussillon sont d'immenses cimetières.
Le 8 octobre 1793, la disette ravage le département, le Service Santé fait face à une virulente épidémie de typhus.
La surpopulation dans les prisons sans le traitement des immondices fait que l'épidémie se diffuse dans les hospices.
Le personnel médical, les gardiens affectés aux prisons sont les premières victimes.
Le typhus nommé "fièvre putride" ou "fièvre maligne" touche 18 % de la mortalité civile.
En octobre 1793, à Prades vivent 750 habitants du Conflent, 98 miquelets meurent du typhus soit 12.60 %.
La pandémie de la tuberculose bactérienne aigue ou "peste blanche" atteint 40 % de la population avec comme symptômes connus ses crampes horribles suivis des vomissements qui se termine par une diarrhée aqueuse qui tue.
35 % des militaires des 2 armées sont atteints.

Combattre la propagation virale et gagner l'épidémie bactériologique disséminée par le biais humain, par l'eau, le vent, les insectes et les animaux est impossible car les virus et les bactéries se propagent différemment ?
Durant les 6 premiers mois, les commissaires du peuple ne jugent pas opportun de prendre des dispositions d'évacuations à l'arrière dans les zones secondaires de convalescence de 1ère ou 2eme catégorie, hors du département en guerre.
A chaque retrait des lignes, la défaite fait perdre le stock sanitaire.
Les médicaments tombent aux mains ennemies et obligent le Service Santé à recevoir de nouveaux ravitaillements tardifs.
La première période de guerre durant l'année 1793, chaque armée déborde son ennemi est dite "stratégie en mouvement" , elle précède la période intense de combats d'artilleurs de 1794-1795 où les blessures vont être imposantes et plus profondes sur l'organisme.
Les recrues indiquent à la craie sur le fantassin blessé la partie douloureuse qui faut scier.
L'amputation de l'os à vif fait que le malade se vide de son sang ou il succombe à un arrêt cardiaque.
L'absence d'hygiène entraîne des gangrènes mortelles, des ulcères dans les jambes.
Le décret du 3 ventôse An II oblige les représentants du peuple de l'Armée des Pyrénées-Orientales à un remaniement médical et sanitaire du S.S.A.
Les actions innovantes du S.S.A. permettent 10 ans plus tard au rayonnement de l'armée de l'Empire et attestent de sa puissance, de son prestige et de sa gloire.
Quel est le rôle du Service Santé de l'Armée des Pyrénées-Orientales ?
Sa mission est d'assurer le soutien sanitaire et les soins aux militaires malades ou blessés.
Composé de 8 membres dont 6 figurent dans la Société Populaire.
Les registres des procès-verbaux des séances de la Société Populaire de Perpignan conservés éclairent le fonctionnement et témoignent de la modernisation du Service Santé de l'Armée, un organisme indépendant du Comité de Surveillance d'Administration des Hôpitaux.

L'organisation hospitalière de Perpignan se compose de 2 hôpitaux et de 3 hospices :
- L'hôpital Saint Jean situé au centre de la ville, attenant à la cathédrale Saint Jean.( De nos jours la citée Bartissol).
- L'hôpital la Miséricorde, lieu qui existe toujours
- L'hospice des Repenties, à l'angle de la rue d'Argenterie et de la place Rigaud, parfois appelé " couvent Saint Guillem"
- L'hospice de la Charité, appelé Dépôt de la Charité.
- L'hospice de la Pieuse Aumône situé dans le quartier de la Tannerie, proche du jardin botanique.
Chaque amélioration est due au dévouement de passionnés du Service Santé de l'Armée pour répondre aux immenses besoins de la guerre.
Le S.S.A. demande que les effets militaires des blessés ne soient pas perdus mais distribués à ceux qui n'en n'ont pas.
Il ordonne d'affecter les femmes prisonnières pour cause d'incivisme ou de mauvaises conduites aux soins et aux lingeries des centres hospitaliers.
Le Service Santé de l'Armée des Pyrénées-Orientales dévoile les 4 points essentiels de son dysfonctionnement :
- - La crise de son effectif.
- La disparition des hospices et des hôpitaux.
- L'insuffisance du ravitaillement sanitaire.
- - 1ere ligne en profondeur à distance de 400 km répartis 2 axes entre Lyon à l'Est et Toulouse à l'Ouest.
Les évacuations sur de tel secteur se font par voie d'eau du canal du Midi par des barques aménagées. - - 2eme ligne d'évacuation se limite à un rayon de 200 km.
Dans l'axe de Toulouse : Quillan, Limoux, Carcassonne et Castelnaudary.
Dans l'axe de Lyon : Montpellier, Nîmes, Béziers, Pézenas, Narbonne. - - 3eme ligne est le dépôt d'évacuation de proximité comprenant les hospices du département :
Ille sur Tech-Céret-Vinça-Prades-Le Boulou et Perpignan, les relais des hôpitaux de fortins et de forteresses. - -L'absence du statut des officiers de Santé.
Elle recrute sur le choix de la recommandation de la Société Populaire et l'autorisation des commissaires du peuple.
En 1788=726 médecins pour la nation. Fin 1794=8 826 médecins exercent dans les Armées.
Les médecins militaires recrutés parmi les médecins civils sont payés sans avenir. Aussitôt embauchés, aussi vite congédiés.
Ils opèrent sous surveillance des membres du Service Santé et qui dressent le PV à la Société Populaire ne sont pas tous des incompétents.
Les pharmaciens et les médecins de talent sont dévoués, enthousiastes convaincus de limportance de leur ferveur qui tentent daméliorer le droit au secours et mettent leur savoir à la médecine pour soigner les combattants à une époque où l'anesthésie n'existe pas. L'amputation est la seule asepsie efficace en absence d'antibiotiques.
Hommage soit rendu aux anonymes, à Barthelemy Josep agrée de médecine en 1760, Paul Xatard de Prats de Mollo, Joan Coder de Prades, Joseph Fabre de Vinça, Rey et Francesh Carrère, ces médecins du département bourrés de talent, marchent sac au dos derrière les colonnes de fantassins.

Le citoyen Lavalette, officier du Service Santé se présente pour examen de ses compétences chirurgicales, ainsi que des preuves de son civisme.
Le 1er juin 1793, les officiers de santé sont mis à la disposition du ministre de la guerre et sont exemptés de la loi sur les étrangers.
Le 06 Janvier 1794 avec l'arrivée des troupes de Toulon en renfort, 2 chirurgiens et médecins les plus connus arrivent sur le front :
Dominique Larrey, Pierre Percy sont affectés dans l'Armée des Pyrénées-Orientales en soutien de René Desgenettes en place depuis mars 1793.
Dominique Jean Larrey, inscrit sur la 30e colonne-pilier Sud de l'arc de triomphe, chirurgien-chef de la 14e division.
Dominique Larrey est un chirurgien habile, il enfreint le règlement pour opérer sur les champs de batailles de Montesquieu, à la bataille de la Mont Roig en Catalogne et durant le combat d'artilleurs du siège de Roses.
Il désarticule adroitement les membres pour les amputer.
Dominique Larrey crée l'ambulance volante destinée à enlever les blessés.
En aout 1797, Il obtient que les médecins et les brancardiers ne soient pas congédiés après chaque campagne.

Il invente la désarticulation de l'épaule par résection de la tête de l'humérus, le tire-balles et le carquois chirurgical qui contient 1 garrot et des instruments.
Pierre Percy met au point des charrettes avec table d'opération et des rideaux pour les soins immédiats avec une organisation d'ambulanciers et de brancardiers.
A la différence de Dominique Larrey, Pierre Percy évite l'amputation.
René-Nicolas Dufriche, baron Desgenettes, inscrit sur la 29e colonne-pilier Sud de l'arc de triomphe.
En novembre 1841, René Dufriche est oublié sur la liste des noms figurant à l'arc de triomphe de l'Étoile.
Sa fille, la baronne Sordeval demande que son nom soit rajouté.
Le 19 pluviôse An II, le Service Santé décide une extension des ressources et réquisitionne des immeubles aux aristocrates et des cloitres de Saint Genis des Fontaines, de Vinça, d'Arles, de Prades et de Céret pour le dépôt d'évacuation des blessés.
Le 24 nivôse an II-13 janvier 1794, le linge des églises est destiné a l'usage des hôpitaux militaires.
Le Service Santé de l'Armée souffre du manque de brancardiers.
L'évacuation des blessés par l'absence de civières se fait avec des moyens de fortune, par le dépôt des corps en travers d'un mulet ou sur des charrettes réquisitionnées.
Le blessé a la chance d'échapper à des jours d'agonie dans le froid ou la chaleur.
Aucun soin ne lui est donné durant le trajet.
Le Service Santé proteste contre l'encombrement des salles de soin et réclame l'organisation des convalescents et le traitement des blessés chez l'habitant pour éviter la profusion des malades.
Le Service Santé des Armées adapte une organisation d'évacuation sur les lieux de combat comprenant 3 zones.
Le sort des malheureux blessés qui jonchent les champs de bataille s'améliore par l'invention d'appareil pour réparer les fractures, l'utilisation des sondes de gomme pour les maladies urinaires, la pratique de trachéotomie de la gorge.
Le 8 décembre 1793, 100 voitures suspendues et couvertes sont construites pour le transport des blessés d'après le modèle du citoyen Guyot.
Le 14 ventôse An II, la Société Populaire de Narbonne dépose une plainte contre les conditions d'acheminement des malades évacués vers Narbonne car les voitures ne sont pas matelassées et elle demande de prévoir des relais pour rafraichir les malades.
La Société Populaire Régénéré des Sans-culottes de Montpellier lance une souscription publique et obtient le premier véhicule suspendu et doublé contenant 12 malades construit par la Société de Location des Guimbardes de Carcassonne. Cette ambulance est offerte à la 9eme division militaire du Boulou.

5 600 en 1ere ligne. 17 200 en 2eme et 3eme ligne.
Le décret 3 ventôse An II lors du recrutement organise une classification basée sur concours et établit l'ancienneté de service. Les chirurgiens-majors sont officiers de santé de seconde classe.
Le 25 nivôse an III-14 janvier 1794. La réorganisation de la commission de santé prend le nom de Conseil de Santé.
Paris-Strasbourg-Montpellier sur les ruines des institutions supprimées.
L'importance du décret impulse la médecine hospitalière à consacrer son savoir sur l'enseignement clinique.
Le nouvel enseignement médical repose sur 4 principes :
Le 9 nivôse an III-29 décembre 1794, fixation de la paie de tout volontaire marchant isolément pour se rendre du campement à l'hôpital.
Le 12 pluviôse an III-31 janvier 1795, organisation du comité de surveillance de l'administration des hôpitaux militaires fixes et des ambulances.
Le 19 ventôse an III-9 mars 1795, les officiers de santé prennent le nom de chirurgiens-majors, ils sont compétents en matière de soins, d'aptitude médicale et d'expertise, de prévention, d'enseignement et de recherche dans les domaines médicaux. Les aumôniers militaires leurs sont rattachés.
Terminons par les paroles du Général Bernard Lafond pour conclure :
"Le S.S.A... est centré sur un idéal humaniste, il est aujourdhui ce qui prévaut dans toutes nos actions et donc aussi la clé de notre avenir ."
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Lisabuzz.com Parle de 1793-1795 GUERRE DE LA CONVENTION CONTRE L'ESPAGNE :
N'y allons pas par quatre chemins, 1793-1795 GUERRE DE LA CONVENTION CONTRE L ESPAGNE est proprement hallucinant.
D'un point de vue esthétique, ce blog est soigné, propre et d'un gout très sûr.
D'un point de vue littéraire, il mériterait l'équivalent du prix Goncourt du Web.
Chaque matin, je brûle de lire les textes splendides.
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